mardi 8 mai 2012

Pour Moscovici, le PS doit aider Bayrou à rester président


Pierre Moscovici.
Pierre Moscovici. (Photo Charles Platiau. Reuters)
10H55. Le porte-parole de la campagne FN des législatives, Florian Philippot, a déclaré mardi matin que les candidats frontistes se maintiendraient en cas de triangulaires avec le PS et l’UMP et qu’en cas de duels PS-UMP, «on ne choisira pas»«On se maintient, on se maintient et évidemment on aspire à être élu» pour «envoyer un représentant à l’Assemblée nationale», dont le FN est privé depuis 1998, a expliqué Philippot ce matin sur France 2. «Que fera l’UMP en cas de duels Rassemblement bleu marine/Parti socialiste? Est-ce qu’ils feront encore voter Parti socialiste, assurant l'élection de 400 députés socialistes, parce que c’est ce que prépare Jean-François Copé s’il continue comme ça», a-t-il dit.
10H45. En cinq tweets, Eric Besson, ministre de l'Industrie, a achevé lundi soir à 22 heures un passage de quinze mois sur le réseau social. Il a annoncé à ses 58.000 abonnés pourquoi il cessera désormais de gazouiller en ligne. Autre ministre très présente sur Twitter, Nadine Morano continuera, elle, à poster des messages.
Pierre Moscovici.10H10. Jusqu'à peu directeur de campagne du candidat François Hollande, Pierre Moscovicis’est déclaré «favorable» à ce que le PS ne présente pas de candidat aux législatives dans la circonscription des Pyrénées-Atlantiques de François Bayrou, rappelant son choix «pas facile, courageux» de voter François Hollande au deuxième tour de la présidentielle. L’UMP a indiqué pour sa part son intention d'investir un candidat face au responsable centriste.
10H05. L'ancien Premier ministre socialiste Lionel Jospin appelleJean-Luc Mélenchon à participer à la victoire de la gauche aux législatives. Sur France Inter, Lionel Jospin, candidat malheureux à la présidentielle de 2002, a appelé Jean-Luc Mélenchon, qu’il connaît bien, puisqu’il a été son ministre de l’Enseignement professionnel, à participer à la victoire de la gauche aux législatives des 10 et 17 juin. «Il faut qu’il soit cohérent avec lui-même», a-t-il dit.
9 HEURES. Thierry Mariani, ministre des Transports et cofondateur de la Droite populaire, a écarté l'idée d'un rapprochement de l'UMP avec le FN, tout comme l'hypothèse d'un «front républicain» dans la perspective des législatives«On ne change pas de ligne, parce que tout simplement, il n’y a pas d’autre solution. Ni Front national, ni front républicain», a-t-il souligné sur LCI. Il était interrogé sur les déclarations de l’un des responsables de la Droite populaire, Jean-Paul Garraud, qui a évoqué un «rapprochement» avec le FN et qui s’est demandé s’il fallait devenir «pragmatique» ou rester «dans les blocages idéologiques».

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