lundi 7 mai 2012

Free Mobile: le réseau peut couvrir 31% de la population


L'Agence nationale des fréquences a rendu son rapport définitif. Selon ses conclusions, la couverture est cohérente avec ce qui avait été communiqué par l'Arcep, même si "la plus grande part des appels" transite toujours par Orange. Fin de la polémique?

L'Arcep et l'ANFR mesurent la couverture du réseau d'antennes installées par Free Mobile.
L'Arcep et l'ANFR mesurent la couverture du réseau d'antennes installées par Free Mobile.
REUTERS/Eric Gaillard
Le rapport définitif de l'Agence nationale des fréquences (ANFR) sur la couverture du réseau de Free Mobile (groupe Iliad), contestée par ses concurrents, conclut que le nouvel opérateur mobile a le "potentiel" de couvrir un peu plus de 30% de la population dans l'Hexagone.
Selon l'audit de l'ANFR --attendu pour le 30 mars et mis en ligne sur son site le 2 mai-- une simulation de couverture "permet d'estimer que le réseau (de Free Mobile) présente le potentiel de couvrir 30,8% de la population métropolitaine" en propre.
Les obligations de couverture de Free Mobile lui prescrivent de couvrir 27% de la population pour le service de voix et 25% pour celui de transmission de données.
La filiale d'Iliad disposait fin mars de 979 antennes-relais déclarées comme mises en service par l'opérateur, sur 1770 stations en projet. L'Agence les a toutes contrôlées et 781 d'entre elles, soit près de 80%, "ont rendu à la fois un service de voix et un service de transmission de données", selon le rapport. La couverture de ce réseau apparaît donc "cohérente" avecl'évaluation communiquée par le nouvel entrant à l'Arcep (le régulateur des télécoms), soit plus de 27% de la population, estime l'ANFR.
Elle note qu'au stade actuel du déploiement du réseau Free, "la plus grande part des appels des abonnés apparaît prise en charge par Orange". Mais l'ANFR ne précise pas le pourcentage de ce trafic qui serait de plus de 95%, selon les dernières estimations d'Orange. Cette situation est "susceptible de perdurer jusqu'à ce que le réseau atteigne une couverture comparable à celle de son partenaire d'itinérance dans les zones principales de séjour de ses abonnés", conclut l'ANFR.
Cet audit a été réalisé à la demande du ministère de l'Industrie, alors que certains opérateurs concurrents comme SFR (Vivendi) ou Bouygues Telecom s'interrogeaient sur la couverture effectivedu nouvel entrant qui a lancé ses premières offres à bas coût le 10 janvier.

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