Certains ministres avaient pris les devants il y a quelques jours ou quelques semaines déjà. Crédits photo : Jean-Christophe MARMARA/JC MARMARA/LE FIGARO
Les ministres et leurs conseillers ont un peu plus d'une semaine pour empaqueter leurs affaires, vider leurs bureaux, faire place nette.
Bien sûr, il est «déçu» et «frustré» de la défaite de Nicolas Sarkozy. Il éprouve même un «sentiment d'injustice». Mais le ministre du Logement,Benoist Apparu, n'a pas l'intention de perdre son sens de l'humour. Et il ne s'en est pas départi lundi matin. Arrivant à son bureau, Apparu a lancé à ses conseillers: «Le déménagement, c'est maintenant!» Une déclinaison du «changement, c'est maintenant», le slogan de campagne de François Hollande.
«Entre ce qui part aux Archives nationales et les livres et documents que je vais conserver, je n'ai pas le temps de m'ennuyer. J'en suis déjà à sept cartons. Et après, il faudra que je nettoie le disque dur de mon ordinateur», racontait lundi un conseiller de Claude Guéant. «Cela étant, on n'a pas grand-chose d'autre à faire», ajoutait-il.
Dès lundi, beaucoup de ministres ont réuni leurs équipes. Pour Valérie Pécresse (Budget), c'était en fin d'après-midi, après la réunion du bureau politique de l'UMP à laquelle elle participait. À Beauvau, Claude Guéant a prévu de réunir ses collaborateurs un peu plus tard dans la semaine. Ceux qui avaient déjà quitté le cabinet du ministre de l'Intérieur seront également conviés.
«Entre ce qui part aux Archives nationales et les livres et documents que je vais conserver, je n'ai pas le temps de m'ennuyer. J'en suis déjà à sept cartons. Et après, il faudra que je nettoie le disque dur de mon ordinateur», racontait lundi un conseiller de Claude Guéant. «Cela étant, on n'a pas grand-chose d'autre à faire», ajoutait-il.
Certains ont anticipé la défaite
Certains avaient pris les devants il y a quelques jours ou quelques semaines déjà. Soit parce qu'ils anticipaient la défaite. Soit parce qu'ils savaient qu'ils ne resteraient pas au gouvernement ou pas au même poste dans le gouvernement. Mercredi dernier, Thierry Mariani avait déjà vidé toutes les armoires de son bureau de ministre des Transports, à l'hôtel de Roquelaure. «Quelle que soit l'issue du résultat, que Nicolas Sarkozy soit élu ou non, je sais que je vais quitter ce ministère», confiait-t-il alors. Les ministres de gauche qui s'installeront prochainement à Roquelaure trouveront, en tout cas, un bâtiment en bien meilleur état qu'il y a cinq ans ou dix ans. Les façades ont été ravalées. Il y a une semaine encore, c'est le tapis du grand escalier qui mène aux salles à manger du premier étage qui était changé.Dès lundi, beaucoup de ministres ont réuni leurs équipes. Pour Valérie Pécresse (Budget), c'était en fin d'après-midi, après la réunion du bureau politique de l'UMP à laquelle elle participait. À Beauvau, Claude Guéant a prévu de réunir ses collaborateurs un peu plus tard dans la semaine. Ceux qui avaient déjà quitté le cabinet du ministre de l'Intérieur seront également conviés.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire